La Guyanne

La Guyane

A / généralités :

Population : 214118 habitants

Surface : 83846 km²

Surface en forêt : 98 %

Domaine marin : 350 milles nautiques

1 parc National : 3,4 millions d’hectare

6 réserves naturelles1

densité : 3 hab/km²

Chômage : 21,3 % en 2013, 40 % chez les jeunes

PIB : 14100 € par hab en 2008

2 députés

2 sénateurs

La plus inégales des régions francaises, avec pres de 5000 enfants non scolarisés en primaire en 2013, avec une justice sous dimensionné et de nombreuses carences dans la mise en place des dispositifs d’insertion et de formation.

Il est a noté un manque d’infrastructure également comme le manque d’accès à l’eau potable, comme le déficit d’offre de formations supérieurs, comme la rupture numérique.

B / Améliorer la lutte contre l’orpaillage et augmentation de l’exploitation minières légales (or, diamant, poxite) :

L’industrie de l’or, est la première source de revenu de la Guyane, la seconde activité industrielle (trentaines de société PME et artisans, 500 personnes), devant la pêche et le bois. 5 tonnes d’or produits et 10 tonnes exportés. La différence étant le résultat de l’exploitation de sites illégalement, appelé « orpaillage ».

Vol de l’or du territoire : estimé à 10 tonnes d’or par an, pour une valeur de 350 millions.

L’orpaillage, qui est un pillage illégale des richesses de la Guyane francaise et donc de la France, pillage dans différents domaines :

Déforestation sauvage, menace de la biodiversité

Pollution des sites clandestins, au mercure principalement, mais pas que.

Insécurité

Estimation : Plus de 250 sites d’orpaillages clandestins actifs en 2015. Plus de 1500 mineurs mineurs clandestins.

Il faut reconnaître que depuis 2008, des efforts ont été consenti par l’Etat francais. Renforcement des effectifs militaires et de gendarmeries sur les lieux. Cependant, ces efforts restent insuffisant.

Il est nécessaire de :

Promouvoir la traçabilité de l’or :

Actuellement il existe une possibilité de tracer l’or vendu, pour savoir s’il vient d’une carrière légal ou un site d’orpaillage. Valoriser, financer et vulgariser cette traçabilité.

Requalifier certaines infractions : Aujourd’hui, approvisionner en mercure des orpailleurs est classé en infraction secondaire, ce qui nécessite d’abord de prouver l’acte d’exploitation illégale, avant de poursuivre ceux qui les approvisionnent. Le reclassement en infractions de type « complicité d’orpaillage illégale » pour tout actes d’approvisionnement, permettront aux officiers judiciaires de condamner les filières d’approvisionnement indépendamment des exploitants de sites ; Et néammoins porter un grand coup à la filière illégale.

Augmenter les effectifs de polices judiciaires car le manque d’officiers judiciaires pénalisent les interpellations et les instructions, dans ce domaine. Augmentation des effectifs des gendarmes et militaires sur le terrain.

Développer et augmenter les moyens en techniques de télédétection, photographie aérienne et image satellite pour améliorer le repérage des sites illégaux, et le contrôle des sites légaux.

Améliorer l’efficacité du traitement des dossiers d’exploitations de sites miniers, afin de favoriser le développement des industries minières légales, locales. Ce qui signifie, délocaliser aux maximums l’instruction des dossiers, sur place, pour un gain de rapidité et de faisabilité. En faisant intervenir les services hexagonaux à la fin du processus d’instructions.

Développer les filières de formations : Créer une école supérieur des exploitations minières.

Lutter contre l’immigration clandestine (en provenance du Surinam et du Brésil), en augmentant les moyens

C / Lutter contre la délinquance et notamment la délinquance juvénile :

Les chiffres en 2012 :

Atteintes aux personnes : 4387 soit + 29 % par rapport à 2011.

Atteintes aux biens : 8719 soit + 13 %

Meurtres et tentatives : 71 soit + 26 % (taux 4 fois supérieurs à Marseille)

Viols sur majeurs : 42 soit + 27 %

Viols sur mineurs : 80 soit – 2,6 %

Cambriolage : 1488 soit + 10 %

Vol de véhicules motorisés : 128 soit + 17 %

fait de violences sur Agents dépositaires de l’autorité : 241 soit + 74 %

Vol avec armes à feu : 163 soit – 13 %

Les chiffres à eux seuls, nous donnent une idée de la problématique de garantir la sécurité des personnes et des biens sur ce territoire, et nous voyons l’urgence de la situation.

Nous comprenons que la répression à lui seul ne peut résoudre le problème, et qu’il est nécessaire d’agir en amont : L’éducation, l’insertion, la formation, la prévention, la lutte contre les addictions …

Il est nécessaire de mettre en place toute une filière d’exclusion de la violence et d’insertion des personnes. Consciencieusement.

Evaluer les moyens dans tout ces domaines, jusqu’aux niveaux des effectifs dans le domaine judiciaire.

Ensuite mettre en place un plan de rattrapage structurel pour amener ces territoires aux niveaux de la France hexagonale : Structure de santé, sociale, d’éducation, judiciaires …

D / Rendre possible l’exploitation du pétrole dans les sous sol marin guyannais :

Le premier Permis Exclusif de recherche « Guyane Maritime » à ouvert une perspective à long terme d’exploitation pétrolière au large de la Guyane. Un résultat partiellement positif a été enregistré. Cependant le chemin est encore long et parsemé d’embûches, notamment administratifs, avant une exploitation commerciale. Ce permis se termine, et il est nécessaire de prolonger ou d’en ouvrir de nouveaux, pour la suite des prospections.

Il est nécessaire de faciliter les procédures d’accord de Permis de Recherche (efficacité et rapidité); Peut être par une décentralisation maximum de la procédure d’instruction des dossiers de demande. En tout état de cause, le sujet mérite d’être abordé pour ce territoire.

De même étudier l’opportunité d’une filière de formation des personnes du territoire aux métiers liés à cette industrie du pétrole ;