LE SERVICE PUBLIC

Le service public

A / Nationalisation et Privatisation du service public  :

Le service public est l’ensemble des missions que l’Etat se doit de garantir à ses ressortissants, soit en les assurant lui même, soit en les faisant faire par des entreprises privées qu’il paye.

Exemple :

Un terrain de foot à tailler : Cela nécessite une personne une journée et une tondeuse automotrice.

Cas 1 : La mairie envoies son employé, Gaston, avec ce matériel, faire le travail ;

Cas 2 : La mairie fait appel à un prestataire privé (Entreprise Tonttout)pour faire le travail.

Lequel de ces 2 cas coûte les plus chère à la collectivité ?

A cette simple question, 90 % de la population répond que le cas 1 coûte plus chère, car c’est la collectivité qui paye ; Et pourtant :

Cas 1 : La mairie paye Gaston, une journée smic 70 € + l’amortissement de la machine 50 €/jours : coût total : 120 € ; Bien sur Gaston ira travailler ailleurs avec sa tondeuse les autres jours du mois.

Cas 2 : L’entreprise Tonttout paye son salarié Michel, au SMIC, une journée 70 € et 50 € d’amortissement du matériel, + un petit surplus, le bénéfice, but de toute entreprise privée, pour le patron, M. TONTTOUT, en général 10 à 15 % de plus. Bien sur, Michel ira travailler ailleurs avec sa tondeuse les autres jours du mois

Et l’on comprend que la privatisation des taches coûtera toujours plus chère que la nationalisation, structurellement.

Transposons ce cas, au missions régaliennes de l’Etat, comme la distribution d’eau, d’électricité, qui concerne 25 Millions de foyers, et nous comprenons, le manque à gagner pour l’Etat français, et ses usagers c’est à dire nous… Et nous comprenons le transfert qui est fait par le biais de la privatisation, des finances publiques vers le domaine des finances privées : Cela s’appelle la privatisation.

Rappelons la crise 2008, DEXIA qui est tombé, sauvé par l’ETAT, d’autres qui ont faillit, Et l’Etat à renflouer les caisses des banques à hauteurs de 70 milliards d’Euros ; Parce que les Etats ne peuvent laisser une banque faire faillite, ils détiennent nos moyens de paiements (nos comptes et monnaies scripturales) sans lesquels nous ne pouvons plus vivre ; Il a nationalisé les pertes. Mais ces banques ont fait des bénéfices en 2006 ; Cela s’appelle Privatiser les bénéfices.

Je résumes : Privatiser les bénéfices, Nationaliser les pertes. Et tout cela en toutes légalités… Je dis qu’il y à là un problème.

B / La qualité de service

Après avoir compris le principe, beaucoup disent alors que la qualité de service n’est pas la même, que l’employé de mairie traîne des pieds.

A cela je répond que c’est un autre problème, celui de la qualité de service.

En effet, qui n’a jamais appelé la CAF, la CGSS, les IMPOTS ou autres organismes ou prestataires d’Etat, et tomber sur … personnes malgré les nombreux essais, en raison d’horaire d’accueil limité … ou un répondeur automatique à « taper 1 si … taper 2 si… »et au final qui vous raccroche au nez … ou qui sans cesse relance les services qui vont faire, mais ne font jamais … Et c’est inutile de se déplacer … Qui ne reçoivent pas sans rendez vous … RV qu’il est difficile, voir pratiquement impossible de prendre. Heureusement que ce n’est qu’une caricature. Tout le service publique ne fonctionne pas comme cela.

La qualité d’accueil s’est dégradé depuis que la machine à remplacer l’humain, et que les coûts salariales ont été diminué.

Ici, je pense au projet d’utilité publique du chapitre Salaire Universel : remettre en place les standardistes et les agents d’accueil et d’orientation, humain, serviable.

Mettre en place également un accueil certifié ISO 9004, celui qui donne un délai de réponse à une demande, celui qui trace les demandes jusqu’à résolution des problèmes. Pour éviter le non traitement des dossiers.

Mettre en place un organisme chargé de la qualité, auquel tout les usagers mécontents peuvent s’adresser, selon une procédure cohérente, pour un problème. Objectif : relevé la répétition des plaintes et proposer une amélioration au delà d’un certain seuil. La transparence doit être de rigueur ; Ce sont les services qui sont à améliorer et non les personnes travaillant dans ces services. C’est un gros chantier, mais il est grand temps que le service public s’occupe de la satisfaction de son publics, en prenant en compte l’avis de ladite publics plutôt que de s’auto-satisfaire suivant des théories internes technocrates et une compression des coûts.

C / Le regroupement des services.

Amorcé par des collectivités et à étendre. Ici, je pense aux personnes âgées et aux personnes non véhiculé, qui passent de bureaux en bureaux aux quatre coins des ville, pour résoudre un problème lié à un droit. Assez. regroupons les services publics par type d’usagers et non plus par domaine de compétences.