DEMOCRATIE ?

REFORME DE LA DEMOCRATIE

(en construction)

 

1 / COMPRENDRE

Comment fonctionne notre pays ? Comment pourrait t’il mieux fonctionner ? En terme de prise en compte des problèmes qui touchent sa population, dans ses différentes composantes, en terme de prise de décision pour résoudre ces problèmes, émissions de lois, mise en place d’actions, par le biais de ses institutions.

En effet, notre pays fonctionne tel que décrit dans la fiche ( Citoyenneté et Politique). Mais pourquoi avons nous le sentiment :

  • Du « toujours les mêmes » en haut de l’affiche politique ?
  • Du « ils se battent entre eux »
  • Du « l’émergence de personne de la société civile au plus haut niveau de l’Etat est impossible »
  • Nous, population, ne sommes pas entendu et prise en compte ?

Mais comment choisissons nous ce qui nous dirigent ? par quels systèmes voyons nous toujours les mêmes dirigés les instances qui dirigent nos vies ? Pourquoi avons nous l’impression, qu’ils le dirigent sans prendre en compte nos avis, nos vies et contraintes quotidiennes ? Pourquoi avons nous l’impression de ne pas être entendu par nos hommes politiques, ceux là même que nous avons élus ? Comment pouvons nous inverser la tendance ? Comment introduire un plus grand renouvellement des personnes ? Comment aboutir à un mélange de classe plus représentatif de nos populations, la « haut » ? Comment arriver à ce que ces instances « travaillent pour nous », nous qui les avons élus, par actions ou par omissions, nous le peuple ?

Nous allons tenter de répondre à toutes ces questions, dans le but de proposer des réformes de nos institutions, afin d’associer « le peuple », aux décisions qui auront un impact sur sa vie quotidienne.

Cela signifie la mise en place d’un système étatique où  « le peuple » (le peuple en corps = assemblée du peuple) a une influence sur la politique mise en place par les élus durant leurs mandats. Cela regroupe plusieurs notions : dépendance des gouvernants envers les gouvernés. Accès des gouvernés aux orientations des gouvernants (informations en temps et en heure), contact avec les gouvernants, expression d’avis des gouvernés aux gouvernants et autorité des gouvernés sur les gouvernants (aux seins d’instance d’échange).

Pour cela comprenons notre système actuel de choix des candidats à la présidentielle :

La démocratie représentative ou gouvernement représentatif moderne :

  • Les gouvernants sont désignés par élections à intervalles réguliers. Les fréquences élevées, de 5 à 7 ans, pour les renouvellements des mandats sont censées lutter contre le risque de corruption en représentant la sanction rapide, contrairement à une monarchie ou aristocratie, installées à vie.
  • les gouvernants sont désignés exclusivement par élections.
  • l’élection sélectionne le titulaire des charges
  • Le gouvernement représentatif n’accorde aucun rôle institutionnel au peuple assemblé. Afin que « Les biens et intérêts publiques soient « protégés des passions éphémères et partiales« . Cela se défend, cela semble être un risque réel. Mais n’existent ‘ils pas des moyens de se protéger de ces risques si ces assemblées existaient  ?
  • Les gouvernants conservent, dans leurs décisions, une certaines indépendances vis à vis des volontés des électeurs. Cette règle ou absence de règle est importante, car dans les faits, elle permet aux prétendants aux postes d’élus, la possibilité des promesses sans obligations de les tenir, et cela sans compte à rendre ou sanction ou révocation.
  • L’élection accepte le principe que toute autorité légitime dérivent du consentement de ceux sur qui elle est exercé, les individus ne sont obligés que ceux par quoi ils ont consenti. Le peuple fait habituellement confiance à ceux qui le gouvernent, puisqu’il les a élus. Ici, il faut comprendre l’importance de cette réalité : l’élection est construite tel que le peuple est responsable, du gouvernant qu’il a choisi, par action ou par omission (cela peut être faux dans les faits, mais c’est incontestablement vrai dans les lois). Cela donne une légitimité incontestable aux dirigeants, quoiqu’on en dise, quoiqu’on en pense, par rapport au tirage au sort, qui lui, fait reposer le choix sur Dieu à l’époque, ou le hasard, dans nos civilisations laïques. Ce qui touche tout le monde doit être considéré et approuvé par tous.
  • Une autre Vérité irréfutable  : Nous bénéficions du droit pour tous de choisir librement les gouvernants, sans être contraints par la loi a les prendre dans certaines catégories de la population. Le peuple peut élire qui il veut. N’est ce pas là la preuve de la démocratie ? diront ses défenseurs.
  • Mais une Expérience irréfutable : le peuple décide d’élire, en générale, des personnalités « émminentes », respectables et fortunées. En gros, l’élection est « élitiste », socialement. L’exception peut exister et a existé : ces cas statistiquement rare peut justement être celui ou les enjeux sont particulièrement élevés et qui réoriente l’histoire.
  • La réalité, l’histoire et les statistiques montrent aussi que tous les citoyens n’ont pas de chances égales d’accéder aux charges, et cela même si aucune lois n’interdis l’accès à quiconque.
  • Le peuple fait habituellement confiance à ceux qui le gouverne , surtout s’il les élis. Sauf suite à une longue suite d’abus de prévarication, d’artifice, pointant tous dans la même direction : la trahison
  • Les gouvernés peuvent exprimés leurs opinions et leurs volontés politiques sans que celles ci soient soumises aux contrôles des gouvernants. Cette règle là est importante aussi, car cela signifie que la communication est libre, et possible entre citoyen.
  • Un simple changement dans l’électorat suffit pour renverser une élite au pouvoir ou en altérer la composition . LA MODIFICATION NE REQUIERT PAS L’ASSENTIMENT DE CEUX QUI ONT BENEFICIE DU SYSTEME;
  • Les décisions publiques sont soumises à l’épreuve de la discussion (?)

Obéit au Principe de distinction (visible de manière empirique) :

  • Le niveau relatif des élus est supérieur aux électeurs
  • le statut sociale des élus est plus élevés que celui des électeurs
  • Influence exceptionnel du statut social et du prestige dans le choix des élus
  • Le coût des campagnes électorales est exorbitants et dissuassif
  • on craint que les embarras financier des élus les amènent à se corrompre donc un riche le princcipe est celui qui n’a pas besoin de richesse est indépendant de la vonté de richesse
  • Il est de la plus haute importance de garantir aux représentants une indépendance économique suffisante pour les mettre à l’abri de toute tentative de corruption par l’executif
  • l’indépendance économique constitue une des meilleurs garanties contre la corruption (principaux dogmes de la pensée républicaine)
  • L’élection fait que les élus ne sont pas comme les électeurs, ils sont différents.
  • l’élection choisit, par nature est élitiste selen les critère de société
  • le moyen de les conserver vertueux (les élus) est de les soumettre à des élections fréquentes

Relation entre gouvernés et gouvernants

Tous les individus de la société en âge de voté peuvent choisir leurs représentants, en cela, l’élection est démocratique.

Celle ci n’accorde aucun rôle au peuple en corps

Voyons un autre type de démocratie, la démocratie mixte, directe et représentative :

  • L’assemblée du peuple constitue un organe du gouvernement à côté des magistrats.
  • Le tirage au sort fait partie des méthodes de sélection de ceux qui exerceront certaines charges
  • Le sort sélectionne n’importe qui, c’est cette méthode qui donne la caractéristique directe de la démocratie
  • Mais seul les noms de ceux qui le souhaitaient étaient introduites dans la procédure de tirage au sort : les candidats
  • Le tirage au sort défavorise, lutte contre le professionnalisme politique
  • iLe tirage au sort garanti le droit égale de prendre la parole
  • Etre candidat signifie rendre des comptes après son mandat, accepter la possibilité d’être censuré, accepter la possibilité d’être sanctionné
  • Donc n’importe quel citoyen se jugeant capable de les exercer pouvait se proposer à exercer une charge
  • le tirage au sort distribuait également à tous la faculté d’excercer le s’ils le désirait
  • ce qui est distribuer de façon égale par le sort n’est pas le pouvoir, mais la probabilité , au sens mathématiques=, d’accéder au pouvoir
  • Les choix des magistratures pour lesquels les compétences sont jugés comme vitale s’effectue par élections uniquement (domaines militaires)
  • N’importe qui qui le souhaite, à une égale possibilité de soumettre une proposition à ses concitoyens et de prendre la parole devant eux
  • mais, celui ci s’expose à des risques considérables (amende pour découragement des accusations ou actions à la légère)
  • le tirage au sort ne fait pas intervenir le consentement des gouvernés, il n’est pas une procédure de légitimation du pouvoir
  • les activités politiques sont rémunérés
  • les membres sont désignés pour un an, et pas plus de deux fois dans une vie
  • tribunaux populaire en est un exemple d’institution constitué par tirage au sort dans la grèce antique
  • Dans la démocratie directe, la rotation est un principe fondamentale (limitation des mandats, 1 à la fois, 2 maximum dans une vie, séparé d’un mandat minimum
  • l’absence d’expert dans certaines institutions ou leurs rôle limité, vise à préserver le pouvoir politique des simples citoyens
  • la gestion de la vie et des affaires générale de la cité est considéré comme à la porté de tout citoyen volontaire, au minimum tout citoyen volontaire mérite d’être écouté
  • la démocratie directe privilégie l’égalité arithmétique : les membres d’un ensemble recoivent tous des parts égales de la choses distribués (biens, honneurs  ou pouvoirs)
  • Dans la démocratie directe, la magistrature n’est pas un avantage mais une charge onéreuse qu’on ne peut justement imposer à a un particulier plutôt qu’à un autre
  • Le sort : un choix ne dépendant d’aucune volonté humaine, garantissant l’absence d’influence et de facteur d’appréciation humaine, impartiale et égale

Analyses :

Au vue des éléments ci dessus, voici une analyse et des propositions pour l’obtention du résultats ci dessus mentionné :

Ce qui me parait important dans ce que nous avons vu ensemble est que l’élection doit son hégémonie, au principe du consentement, qui donne aux hommes la main sur le choix de tous ses dirigeants, à priori, au moins dans l’esprit des personnes, et dans la lecture des lois. Ainsi, n’accederons aux charges que ceux que nous aurons choisi … Sauf que, justement, les hommes sont perméables aux manipulations et jugement, à la partialité. Mettre le pouvoir à la portée des hommes, et ils feront tout pour se l’accaparer : Utilisation des medias et de l’argent. Conditionnement. Et la politique tel que nous la connaissons aujourd’hui.

Si nous arrivions au pouvoir, que changerions nous ?

Nous avons l’ambition de changer le mode de gouvernance, afin d’introduire plus de démocratie dans les institutions francaises.

D’abord acceptons que le choix des élites comme dirigeants n’est pas lié à leurs meilleur connaissances, compétences et expériences, mais seulement à leurs meilleurs richesses financières, mailleurs maitrises des moyens de communications et des médias modernes.

Cependant, si nous souhaitons contrecarrer les plans de ces messieurs dames de la haute, nous allons devoir faire preuve de connaissances, compétences  et expériences. Et de stratégies. Mais avant cela, rappelons nous toujours de nos objectifs :

La mise en place d’un système étatique où  « le peuple » (le peuple en corps = assemblée du peuple) a une influence sur la politique mise en place par les élus durant leurs mandats. Cela regroupe plusieurs notions : dépendance des gouvernants envers les gouvernés. Accès des gouvernés aux orientations des gouvernants (informations en temps et en heure), contact avec les gouvernants, expression d’avis des gouvernés aux gouvernants et autorité des gouvernés sur les gouvernants (aux seins d’instances d’échange).

Si nous arrivions au pouvoir, que changerions nous et comment ? Soyons fous, laissons voguer notre imagination :

Le but est qu’aucun intérêt privé ne puisse atteindre et faire pressions sur les potentiels élus, c’est à dire, les financer ou exercer tout autres modes d’influences : Pour celà, un des moyens consistent en le faite qu’ils ne puissent prédire à l’avance le choix de cette ou ces élus. L’élection, tel que nous la connaissons aujourd’hui est une affaire d’homme … et l’homme est influencable, étudiable, manipulable. Mais le hasard, représenté par le tirage au sort est loin de tout cela. Impossible de prévoir qui sera élu … par le sort.

Cependant, comment faire en sorte que les candidats potentiels en vaille la peine, en connaissance, compétences et ambitions pour la nation ? En tirant au sort parmis une liste de candidats potentiels qui auront fait leurs preuve, en terme de proposition, mobilisation, sérieux … auprés des hommes.

Une première liste qui dépendra du choix des hommes mais un élu qui au final dépendra du hasard.

Penchons nous sur cette première liste : la candidature à l’accès aux charges (le poste d’élus) doit être accessible à qui le souhaiterais. Cela signifie que Monsieur tout le monde puisse proposer un projet, que ce projet puissent être accessible à tous.

En théorie, tout le monde peut se présenter aux élections mais dans la pratique, l’expérience montre clairement que ce n’est pas le cas. Nous n’expliquerons pas le pourquoi, des études existent pour cela. Nous proposerons plutôt des pistes qui nous épargne cette sélection élitiste, du à des facteurs structurels et techniques, plutôt que légaux, à ce premier niveau de sélection.

1 – Le coût financier est annoncé a juste titre comme un frein à la candidature d’un citoyen lambda. En effet, préparer un projet de société, communiquer dessus, se faire connaitre, est couteux, en temps, en énergie, en argent. Une solutions consisterait à prendre en charge un forfait pour tout acte de candidature portée à son terme.

2- Proposer un projet signifie que tous, nous ayons accés au donnees. cela est possible aujourd’hui grace à internet.

En terme de moyens, soyons assurés que nous ne disposons pas de l’armada de communication que eux disposent, de ces influences sur les médias, et les personnalités influentes … les médias ne nous approcherons pas, pas avant que nous ayons fait nos preuves, prouvés que nous en valons la peine.

cquérir de la compétence, de la connaissance

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Ce qui définie aussi notre démocratie, est que personne ne peut être exclu par les lois de la candidature

Beaucoup pense que cela est du à la légitimité du savoir et de l’expérience, mais il n’en est rien …

Que faut il faire

Propositions :

Mise en place d’un gouvernement mixte : democratie représentative et directe : ouverture du débat et des possibilités