LE TOURISME

LE DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE A LA REUNION (modification en cours – aout 2019)

INTRODUCTION:

La Réunion n’est pas à proprement parlé une île touristique, au sens du marketing de la profession. Pour une île tropicale, le km de plage au sable blanc et fin est limité, sans compté que les bords de cocotiers n’y sont pas. Les côtes sont accidentés. Pour ne rien arrangé, depuis une décennies, les requins sont devenus préoccupant pour les activités nautiques. Du point de vue climat, les températures dans les hauteurs de l’île peuvent être très fraîches (pas loin du zéro degré).

Les accès aux lieux remarquables sont souvent difficiles.

En voiture d’une part, il est nécessaire, pour accéder aux lieux remarquables tels que les points de vue, d’emprunter des routes sinueuses et jugées longues (Cilaos, village le plus haut de France, est à 1h de Saint Louis, la ville côtière, en empruntant l’unique route à 400 virages) . D’autres part, pour passer d’un lieu à l’autre, il est nécessaire de redescendre sur la côte pour remonter.

A pieds, d’autres part; La Réunion regorge de sentiers de randonnée, dans les 4 coins de l’Île, en hauteur comme sur les littoraux. Mais l’île étant très pentus (point culminant à 3069 m d’altitudes pour un rayons maximum de 30 km à peine), ses points de vue intérieurs se méritent à la force des mollets, ou de son porte feuille (hélicoptères, parapentes).

Pour autant, pour ceux qui en font l’effort, l’île dispose de nombreux atouts originaux uniques au monde. Des espèces végétales indigènes des Mascareignes, voir endémique de la Réunion. Des paysages variés, à coupé le souffle, qui lui ont valu d’être inscrit aux patrimoines mondiales de l’UNESCO. Des sites d’altitudes qui ont été distingué par une inscription en tant que Parc National. Un volcan parmi les plus actif et surtout accessible de la planète.

Un Océan peuplé d’espèces marines de toutes sortes. Dont les baleines, les tortues, les dauphins les requins.

L’Economie du tourisme :

Gardons bien en tête une donnée : Le tourisme de masse est grandement polluante !!! En raison des transports utilisant de l’énergie fossile, avions et  bateaux principalement.

L’économie du tourisme profite a plusieurs acteurs :

1 / en premier lieu les acteurs du transport. Tout voyage passe par l’achat du billet d’avion ou de bateau, qui généralement est onéreux et constitue 50 % du budget. Ici, les bénéfices générés sont capitalisés par les sociétés de transport et leurs actionnaires et ne ruissellent pas sur les populations.

2 / En deuxième lieu les chaines d’hébergement, tels que les hôtels. Quoiqu’on en dise et en pensent, ils constituent plus de 45 % des hébergements. Nous sommes toujours dans la capitalisation des bénéfices, avec cette fois une échelle locale plus prononcé, ce qui permet une partie de ruissellement sur les acteurs locaux. Qui deviennent pour les propriétaires locaux, ceux qui captent ces flux financiers touristiques.

3 / En troisième lieu, viennent les commerces de services et de biens locaux. Ceux là, plus nombreux,  se partagent les restes. A cette échelle, l’économie restant qui est de l’ordre de 25 à 33 % ruissellement localement. L’augmentation de fréquentation d’un lieu, automatiquement amène un afflux d’argent que toute la zone touristique se partage.

Augmentons l’effectifs des lieux touristiques :

Les Activités d’eaux :

Nous avons à la Réunion des atouts considérable non valorisé :

Les Piscines naturelles marines :

Grand Anses

Le Baril

Manapany

3 sites aménagés avec succès dans un milieu naturel pour accueillir du public :

Avantages : les touristes locaux ou extérieurs peuvent profiter du cadre naturel plus ou moins  sauvage des lieux, sans la dangerosité. Ils ont le plaisir de nager avec les poissons (inoffensifs et colorés), dans des bassins brassés par la mer, donc avec une eau marine perpétuellement renouvelée. Les profondeurs sont multiples et permettent à tout types de nageurs d’évoluer.

Ces piscines naturelles, pour qui l’ont déjà pratiqué, sont exceptionnelles, et les personnes que nous sommes en gardent généralement un plaisir et un souvenir impérissable.

Propositions :

Aménageons d’autres piscines naturels partout où celà est possible. Dans toutes les communes le permettant. Aménageons des jardins marins, notre île le permet. et nous avons les compétences pour l’aménagement de ces jardins, même en y intégrants des récifs coraliens, au vue des compétences des passionnés de notre île.

Bien sûr, les habituelles études d’impactes, et analyse des coûts financiers, assureront des équipements performants à tous niveaux, notamment sécurité des usagers, écologique et financier. Mais le retour sur investissement pour ces zones balnéaires naturels ne devraient être importante en prenant en compte dans la démarche globale du secteur la participation des commerçants et artisans à la dynamique de la zone balnéaire nouvellement crée.

Cela permettra aussi, de diminuer la pression sur les lieux de plages, notamment l’été, et la pression sur les milieux naturels marins.

La nouvelle route du Littorale et ses possibilités touristiques :

Le viaduc de Trois Bassins :

Le Volcan et ses possibilités touristiques notamment lors des éruptions :

En effet, hier, le mercredi 14 aout 2019, je me suis rendu à Saint Philippe, admiré les coulé de lave sur les flans de la montagne.

Constat : embouteillage, absence de parking et donc voiture garé de manière anarchique, insécurité des piètons, mauvaise signalétique, mauvaise visibilité, afflux non controlé.

L’évènement est à durée indéterminé et souvent court (inférieur à une semaine), Aussi, cela  provoque un afflux massif des personnes souhaitant visualiser ce volcan et l’expèrience ne le dément jamais, ils sont nombreux.

Avant de développer, un mot sur le Piton de la fournaise, qui n’est pas dangereux sauf à toucher la lave.

Comment est ce possible, une telle anarchie et une telle perte de finance, sur un évènement réccurent (4ème fois cette année) ?

Alors qu’un réseau d’affluence peut se gérer avec des parking aménagé (La zone de Saint Philippe est justement très peu dense et les possibilité de parking (champs agricole par exemple sont nombreux ou milieu naturel non protégé) avec navette de bus, tout simplement payant ou ouverture aux taxis. Parc de guide pays.

Cela signifie aménagement de zone piétone et possibilité de commerce et d’artisants.

 

 

 

 

 

Formons les guides touristiques marins : Le parcours

Les Piscines naturelles d’eaux douces :

Aménageons les bassins dans les rivières.

Dans la même idée, mais dans un autre milieu, nous avons également tout un réseau de rivière et de Ravine qui peuvent être utilisé en plan d’eau de loisir. Ils le sont dèjà pour beaucoup, sans que cela ne soit intégré à une démarche touristique.

La Rivière des Galets, accueillent règulièrement les we et même en semaine, les promeneurs qui l’été prennent un bain dans les ravines.

Dans la même idée que l’aménagement de bassins balnéaires, réaliser des parcours amenant aux piscines naturels fléché. Afin de canaliser les impacts sur le milieu et faire profiter aux usagers des plaisirs de la baignade en rivière. Surtout l’été.

Cela permettra aussi de cadrer la sécurité des usagers et la protection de l’environnement, en intégrant dans la démarche les alertes crus, systématiquement, et un plan de gestion des déchets et d’entretien des sites et accès.

Les coûts : les pistes de rivières existent déjà, sentier et chemin carrossable dans certains cas. Les navettes de taxi 4×4 aussi, pour les grandes rivières.

 

PROPOSITIONS :

Aménager les routes