L’ABSTENTION et LE VOTE BLANC ?

Le vote  et le problème français

A chaque élections (locale ou nationale) nous avons plusieurs listes qui représentent la diversité française.

A / Les listes médiatiquement connus

Listes comprenant des personnes publiques ou célèbres.

Dans cette catégories nous pouvons trouver les politiciens des grands parties, les politiciens de carrière (maire, députés, conseiller généraux, départementaux … ), les artistes …

A la question posez au grand publics : « connaissez vous cette personne ou une personne de cette liste ?», nous avons en général plus de 75 % de « oui ».

Cette publicité explique que ces listes (en moyenne 1/3 du total), bénéficient, du point de vue communications, d’un énorme avantage : elles sont identifiables et connues d’avance, ceux qui statistiquement, se traduit par une réserve de votants d’office. (Sans jugement aucun sur leur programme et ou sur les hommes). Elles ne dépensent pas d’énergie pour se faire connaître ( au même titre que Coca Cola, Nike …) ou faire connaître leurs programmes car par extension est associé à la personne publique, imprimée dans les subconscients collectifs.

B / Et les autres listes :

Que nous pouvons classées en 2 catégories :

1 – Des personnes fortunées désireux de se lancer en politique, qui ont accès au moyens de communications.

2 – Des personnes de la société civile, qui comme vous et moi, travaillent la journée, s’occupent de leur famille le soir, et qui pour diverses raisons, ont décidé de partir en politique. Ils sont parfois plus représentatifs de notre vie que les politiciens de carrières, en raison d’un quotidien confrontés au même problème que nous.

Pour ces hommes et ou ces parties, il est nécessaire de dépenser de l’énergie (du temps, de l’argent, de la disponibilité, de la réflexion …) pour se faire connaître. Cela leurs coûte beaucoup plus que les personnes publics déjà connu, dont la communication est le métier. Les personnes fortunés bénéficient d’un avantage. Et vice versa pour le grand publics, pour les connaître, il est nécessaire de dépenser de l’énergie, car ils apparaissent comme totalement nouveaux, inconnus, et une enquête devient nécessaire (du temps de l’argent, de la réflexion …) pour évaluer leurs valeurs, leurs programmes et idées.

Pour ces 2 ème catégories de listes et ou hommes, c’est un énorme inconvénient de communication.

Ils sont souvent totalement invisibles… Alors que bien réelles

C ‘est à ce niveau que se pose le problème français :

Ce sont ces 2 différences fondamentales, en matière de communication, qui fait croire au grand public que le choix politique en France est restreint, et le pousse à tort vers l’abstention, le vote blanc ou nul quand ils veut montrer son désaccord au système.

Mais la réalité est tout autre, les français ont le choix, mais il ne le savent pas ! Ne le savait pas, si vous lisez ce papier.

L’abstention, le vote blanc ou nul, les alliés du non changement au 1er tour :

Voyez vous même : S’abstenir, voter blanc, voter nul c’est :

Les grandes listes ou les hommes publiques, bénéficient de publicité toute l’année et même plus, elles ont un réservoir de voies (votants) d’office. Comme les élections prennent en compte uniquement les bulletins de votes désignant une liste ou un candidat … Ne pas choisir (s’abstenir, voter blanc, voter nul), mathématiquement, aboutit au résultat suivant : Ceux qui sont « pour » votent, ceux qui ne sont « pas pour » ne s’expriment pas : s’abstiennent, ou votent blanc ou votent nul. Seuls sont comptabilisés les bulletins exprimés.

Résultats :

Ne ressortent des élections que les listes et hommes médiatiquement connus. Alors que le changement viendrait plutôt des nouvelles listes et hommes, malheureusement invisible médiatiquement, et donc réellement inconnu, sans effort du citoyen lui même.

La contradiction par le silence au 1er tour ne fonctionne pas, et même, fait le jeu du système en place. La continuité. Au 2 ème tour, le vote blanc exprime de manière audible la contradiction mais il n’est toujours pas pris en compte par les instances actuelles.

Conclusion :

Quelque soit la politique que vous souhaitez, Voter pour un candidat quel qu’il soit, lui et sa politique, constitue un choix assumé de ce que l’on souhaite dire : d’accord ou pas d’accord. Une direction ou une autre.

En aucun cas, l’abstention, le vote blanc ou nul, au 1er tour, n’exprime un quelconque message transmis aux dirigeants, bien au contraire, ils se font complices du pouvoir en place dans leurs objectifs de continuité. Et au 2ème tour, c’est trop tard, les jeux sont faits.

Que les gens s’abstienne ou vote blanc, au 1er tour, parce qu’il ne sont pas d’accord, est une erreur de procédure.

Alors au 1 er tour

S’exprimer (pour ou contre qui vous voulez) :

C’est votez !

C’est ne pas votez blanc !

C’est ne pas votez nul !

Ne pas s’exprimer, au 1er tour :

C’est s’abstenir de votez !

C’est votez nul !

C’est votez blanc !

Autant ne pas se déplacer, le résultat est le même.

Ce que vous faites lors des élections, est il réellement en accord avec ce que vous voulez dire ?

Exprimons ce que nous pensons, et non ce que les autres veulent que nous disions. Parler pour vous, uniquement pour vous ! La somme des votes de chacun donnera à la commune, département ou pays la direction à prendre. En toutes fidélités de ce que veut son peuple à la majorité. A condition que nous sachions comment fonctionne les élections et le vote … d’où ce papier et son ambition.

Merci de votre attention