ENVIRONNEMENT

La protection de l’environnement et la protection sanitaire au service des Français

A / Préalable  :

J’entends par « protection de l’environnement ou protection sanitaire », la protection de nos ressources, celles qui nous sont indispensables, sans lesquelles nous hypothéquons les chances de survie des générations futures à différents niveaux d’échelles de temps. Protection sanitaire, parce qu’il s’agit de protéger la santé publique en maîtrisant notre impacte sur l’environnement, par le biais de la gestion des éléments que nous y introduisons.

3 compartiments essentiels peuvent être affectés :

L’eau, celui que nous buvons, indispensables à la vie.

La terre, le support de nos cultures, de nos élevages. Celle qui nous nourrit. Celle de nos forêts productrices d’oxygènes aussi.

L’air que nous respirons, indispensable à la vie.

C’est aussi une histoire d’argent. Si demain nous devrions dépolluer l’air, cela nous coûterait cher. Tout comme actuellement, un puits condamné pour cause de pollution nous coûte une nouvelle ressource à trouver et un nouveau puits à creuser, relier et distribuer. Tout comme les budgets affectés aux affections respiratoires dues aux pollutions, aujourd’hui ils pèsent lourds dans les budgets des pays.

Économiquement, mieux vaut prévenir que guérir … Humainement, concernant les vies individuelles, mieux vaut prévenir que guérir.

A ce chapitre, nous ajouterons la gestions de nos déchets, urbains, agricoles et industrielles. Obligatoirement.

B / La prévention des risques de pollution de l’eau :

Un ensemble de produits de consommation courante sont potentiellement susceptible de se retrouver dans nos ressources en eau. Nous parlons souvent de la pollution au nitrate, aux pesticides, aux antibiotiques, mais il s’agit en fait de tout contaminant de synthèse ou non, dont la présence est anormale. N’oublions pas que les plastiques, qui ont envahit la planète depuis le pétrole, en fait partie de manière majeure et sous différentes formes.

Dans notre pays qu’est la France, la réglementation de l’eau, la protection de la ressource, la réglementation de son prélèvement et de son usage sont relativement bien encadrées. Les activités agricoles, et urbaines, qui présentes de gros risques de pollution sont clairement visées, et le nécessaire est actuellement fait afin d ‘éviter la perte de nos ressources ; Malheureusement nous avons compromis quelques ressources en chemin ; La Bretagne ( Nitrate) et la Guadeloupe ( chlordécone) par exemple.

Les services nationaux d’identification des pollutions sont à la tâche et traquent toutes nouvelles molécules, tout nouveaux risques pour nos eaux et donc pour nous même. Le structurel est en place.

Cependant certains « nouveaux polluants », je pense aux perturbateurs endocriniens et aux nanoparticules, semblent particulièrement attirer l’attention des scientifiques, en raison de leurs potentiels impacts sur la santé publique, notamment sur la baisse de fertilité et l’augmentation du taux de cancers dans les populations, sans que les instances exécutives de l’UE ne réagissent.

Il est nécessaire de maintenir les structures de détection et  de compréhension au niveau national, et de les développer et d’en créer de nouvelles pour travailler sur les nouveaux polluants.

C / Le maintien de la qualité des sols et des milieux naturels en milieux agricoles : l’agriculture biologique :

Ici, nous pensons en premier lieu à l’agriculture et aux pollutions par les intrants chimiques qu’elle utilise, sous couvert de l’Etat.

Du côté agricole, ils semble que les acteurs , la population et les pouvoirs politiques nationaux sont aujourd’hui sensibilisés à ces questions, et on mis sur la scène publique différentes orientations. Ils s’agit par exemple des Mesures Agro-environnementales, des plans écophyto, de la production en mode agriculture biologique. Mais l’effort de l’Etat et de l’UE restent timide, au point de ne pas avoir d’impact réel sur les quantités utilisées d’intrants chimique. Surtout que ces efforts, souvent sous forme d’aide financière, sont encombrés de formalités administratives jugées pénibles par les intéressés ;

Ils convient de s’engouffrer dans cette tendance « agriculture biologique« , prometteuse, mais difficile, car cela demande de remettre en cause l’agriculture de ces 50 dernière années pour revenir à celle des 2 précédents millénaires, sans disposer du même prix de la main d’oeuvre, et en ayant perdu les informations techniques en chemin (car c’est vraiment un défi technique que de maîtriser du vivant); Tout cela en garantissant le revenu des acteurs.

C’est un chantier à notre portée et il nous parait nécessaire d’y accorder le plus de crédit possible (en termes financiers également).

Nous tablerons sur la mise en place d’un schéma de recherche, expérimentation, vulgarisation, développement, en y évaluant les moyens financiers et humains nécessaires et en y mobilisant les crédits. Objectifs à atteindre : Croître de 50 % par an la propositions sur les marchés, de préférence de proximités, la part des produits issus de ces exploitations ;

D / L’observatoire des pollution de l’air.

« La pollution de l’air en France coûte chaque année 101,3 milliards d’euros. Deux fois plus que le tabac (47 milliards d’euros) ». En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/15.

Faut t-il en rajouter ? Qui est en cause ?

Les polluants :

Les vrais : les Nox, qui cumulent l’effet de gaz à effet de serre, car précurseur d’ozone, et  l’effet toxiques pour les poumons … Ils proviennent de la combustion des combustibles fossiles. Ils sont classés cancérigène par l’OMS.

Le faux : Le CO2, qui lui n’est pas un polluant puisque c’est un élément naturel, mais qui a un effet « gaz à effet de serre » puissant, puisque c’est la première molécule responsable du réchauffement climatique actuel. Elle provient elle aussi de la combustion des combustibles fossiles.

Et aussi les particules fines.

Tous les trois ont la même cause : La combustion des combustibles fossiles (les moteurs thermiques essence et diesel).

A savoir : le traitement du CO2 dans le processus de combustion en vue de le diminuer dans les rejets augmente radicalement l’émission de Nox.

En résumé, nos processus de production d’énergie, notamment pour le transport et le chauffage, son nocifs pour la santé publique, pour nos poumons et contribuent au réchauffement climatique … C’est connu, prouvé, démontré …indiscutable.

3 Solutions pour diminuer l’émission de ces polluants (vrai ou faux) nocifs pour nos générations futures : en utiliser moins, se déplacer moins, et modifier nos sources d’énergies.

Se déplacer moins : La Micro-économie ou économie de proximité , qui diminuerait les déplacements des biens et des personnes, y contribuerait grandement. Diminuer ne veut pas dire s’immobiliser, entendons nous.

Modifier nos sources d’énergie : Développement des nouvelles technologies, (moteur à hydrogène, électrique, et toutes la gamme appelée énergies nouvelles), en prenant en compte, le bilan total du processus. Par exemple, l’énergie des panneaux solaires est stockée dans des batteries mettant en jeu les industries du plomb (polluant) en Chine. Mauvais choix. Utiliser l’Energie pour monter l’eau en  altitude, le stocker et le lâcher de manière gravitaire pour faire tourner des turbines électriques : bon choix. Etudier la rentabilité de ce type de système.

Modifier nos comportements : en consommer moins. Eteindre la lumière des panneaux publicitaires la nuit par exemple.

E / La gestion des déchets :

Nous en produisons énormément : en volume et en polluant.

Conclusion :

Voici un état des lieux et des propositions pour diminuer l’impact négatifs de l’homme sur son environnement, donc sur son propre avenir ;

La protection de ces différents compartiments de notre environnement passe par la caractérisation des risques de pollution, et leurs quantifications. Suivront la mise en place de normes et l’élaboration de mesures de préventions, pour éviter de les confronter aux risques de pollution et de les perdre en tant que ressources.

Le maintien de toutes les structures actuelles au niveau national paraît essentiel. Il est également nécessaire d‘augmenter les crédits pour comprendre et réagir face aux nouveaux polluants. Et de s’affranchir des technocraties et lobbies pour avancer de manière efficace. Ce qui signifie, vérifier l’indépendance des structures de contrôles, et de leurs agents vis à vis des lobbies, ou clairement exclure tout financement en provenance directe du privé (comme le financement des postes de recherche).

Il est nécessaire aussi de revoir nos ressources artificiels et nos comportements, comme l’exclusion des matières premières issus des industries pétrolières pour les substituer par les matières naturelles, quitte à les importer. De même, diminuer la consommation d énergie pour des options peu nécessaires. Les appareilles à veille, les panneaux publicitaires, la puissance des éclairages publics ;

FIN